Les divers pigeonniers.

Voici l'adresse GPS pour s'y rendre :

Pigeonnier - Le Rouch.jpg
Pigeonnier - Le Pujol.jpg
Le pigeon, animal de basse-cour depuis des millénaires, a su rester à demi sauvage dans les campagnes. C’est pour assurer sa tranquillité et lui donner un abri pour se reproduire qu’on a construit un bâtiment pour son usage exclusif : le pigeonnier.

On trouve sur la Commune plusieurs types de pigeonniers :
  • Le pigeonnier sur piliers : le Pujol, Sarmes, le Verdet ; ce type de pigeonnier comporte généralement 4 piliers de section ronde (celui du Verdet comporte 9 piliers) ; les fûts cylindriques ont une hauteur moyenne de deux mètres et sont en grès de Navès. Le champignon est le premier élément de défense contre les nuisibles. Au-dessus des piliers se trouve un caisson qui repose sur quatre poutres en chêne soigneusement choisies après un séchage de dix années au moins, et elles restent aussi solides qu’à l’origine, même après deux ou trois siècles ; elles sont assemblées par tenons et mortaises. La caisse englobe les poutres, mais pas la charpente ; elle est à colombages ou bien maçonnée ; les colombages sont une preuve de l’ancienneté de la construction ; le remplissage est en pisé, en torchis ou en brique.
  • Le pigeonnier-tour : il en existe un seul sur la commune ; il se trouve à la ferme Le Rouch. Ce type de pigeonnier était probablement une ancienne tour de guet qui, ayant perdu son rôle, a été reconverti en pigeonnier ; seule la toiture aurait été transformée. Le pigeonnier cylindrique a un toit « Toulousain » en tuile canal ou bien en pyramide ; son diamètre est variable, de 4 à 6 mètres.
  • Le pigeonnier « pied de mulet »: il en existe un à la Gayé
  • Le pigeonnier intégré aux bâtiments : il en existe au moins deux : un à la Négrarié et un à Roussélis.

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